La Kikot-Mbébè Hydro Power Company (KHPC) le dernier projet d’aménagement hydroélectrique dévoile son ambition au neuvième salon de l’entreprise, de la PME et du partenariat depuis le 17 février dernier à Yaoundé.
C’est dans un majestueux stand à la partie haute du palais des congrès de Yaoundé, que le future plus puissant barrage jamais construit au Cameroun et en Afrique centrale, dévoile tous ses secrets.
Les chiffres clés
La KHPC, c’est une puissance installée de 500 mégawatts dès sa mise en service à l’horizon 2032. Une fois achevée, cette installation va représenter pas moins de 30% de la capacité installée dans tout le pays. Le chantier concerne deux régions, le Centre et le Littoral soit trois départements, la Sanaga-Maritime, le Nyong-et-Kéllé et la Lékié pour un total de 10 villages directement concernés par la zone du barrage.
Le plus puissant aménagement hydroélectrique de l’Afrique Centrale sera composé de six turbines, 400 KV de lignes électriques et 1200 mètres de linéaires d’ouvrages. Mais c’est surtout un monstre en béton de 35 mètres, 2400 hectares la surface du réservoir, un débit d’équipement de 1610 m3 par seconde avec une production annuelle de l’ordre de 3300 Gwh.
Ambitions pour l’emploi local
Le projet Kikot réalisé par le groupe Électricité de France (EDF), devrait booster le développement local à travers la contribution des infrastructures de santé, l’accès facile à l’eau potable et à l’électricité, le développement agricole, le renforcement des capacités des locaux entre autres. Il est prévu la création de plus de trois milles emplois au pic du chantier dont 9/10 occupés par les camerounais.
Planning du projet
Après la mise sur pied de la société en charge du projet le 25 septembre 2023, l’on s’attèle aujourd’hui aux études techniques, d’impact environnemental et social dont la finalisation est prévue pour 2025.
Les travaux de construction proprement dits prendront sept ans, entre 2026 et 2032, année de mise en service et de mise en exploitation.
Directeur de publication délégué de BMBinfos