Il s’agit de l’un des points saillants de l’allocution du préfet du département du Nyong-et-Kéllé tenue hier jeudi 4 mars à la place de l’émergence de Biyouha à l’occasion de sa tournée de prise de contact.
Après avoir salué le niveau de développement en cours dans la commune rurale de Biyouha et le dynamisme du Maire Mbombog Ngué Ngué, le préfet n’a pas manqué d’exprimer quelques regrets : «Salles de classe sans enfants, hôpitaux sans malades, forêts encore vierges…” le chef de l’État viendra t’il faire des enfants à votre place ? Ainsi a-t-il lancé.
Dans la suite de son message aux populations, le préfet a découragé voire interdit toute initiative de vente de terrain non seulement dans l’arrondissement de Biyouha, mais sur toute l’étendue du Nyong-et-Kéllé.
Dans un contexte marqué par les litiges fonciers entre l’autorité municipale et la population sur l’emplacement des projets de développement, le représentant de la tutelle a attiré l’attention de l’assistance sur les concepts de _domaine coutumier_ laissé à la disposition des communautés villageoises et du _domaine national_ dont l’autorité publique a la gestion.
Tout au long de son périple, le préfet est porteur d’un message de rupture : «Le Nyong-et-Kéllé doit changer ». Une vision qui vise le développement de ce vaste département selon une méthode centrifuge. C’est-à-dire, rendre le chef-lieu Eséka, attractif et élargir le spectre vers la périphérie ensuite.
De la présentation panoramique du Maire Mbombog Ngué Ngué, on retient que Biyouha sort de l’autorité de Messondo en 2010 et devient un arrondissement à part entière. Il compte une population estimée à environ dix milles personnes réparties entre dix villages sur une superficie de 270 Km2.
Les habitants vivent essentiellement de l’agriculture, partagés entre le manioc et le palmier à huile. L’éducation se fait au travers de 11 écoles primaires, 01 Cetic, en plus d’un lycée Bilingue.
Directeur de publication délégué de BMBinfos